En marge d’un débat sur le franc CFA, qu’il a coanimé, l’activiste panafricain Kemi Seba, a été mis aux arrêts, le samedi dernier à Ouagadougou, pour dit-on, avoir jugé le président Roch Marc Christian Kaboré de « passoire politique ».
Réagissant à cette interpellation de l’activiste franco-béninois Kemi Seba, le chanteur du reggae guinéen et leader politique, Élie Kamano, interrogé par mosaiqueguinee.com, ce mercredi 25 décembre, a appelé les autorités burkinabées à calmer le jeu, tout en demandant pardon.
« Il faut reconnaître qu’il s’agit du président de la République Kaboré, et tout le monde connait Kemi Seba dans son franc- parler, il ne tourne pas autour du pot, pour dire ce qu’il pense. Donc il peut y avoir de lapsus parfois dans le langage de Kemi…Il n’avait pas l’intention de dire méchamment. Nous demandons aux autorités burkinabées de calmer le jeu. Nous demandons pardon » a d’abord plaidé Élie Kamano.
Le musicien Élie Kamano, n’a point aussi exclut des tentatives de négociations, en vue de faire libérer Kemi Seba.
« Les choses vont rentrer dans l’ordre, nous allons taper à toutes les portes…j’ai adressé une lettre au président Kaboré…qui est un ami et un grand frère à moi. Je vais me déplacer pour aller au Burkina Faso, pour publiquement demander pardon au peuple Burkinabé…J’aimerai qu’on se donne les mains pour le cas Kemi…, cela peut arriver à tout le monde. Même moi j’étais en prison » a-t-il expliqué en substance.
Saidou Barry