En guinée on assiste, médusé, à une démission totale en matière d’éducation au sein de la cellule familiale.
De nos jours, nombreux sont des parents qui laissent les enfants s’occidentaliser sous leurs jeux. Mais malheur pour eux, puisque ce sont ces mêmes enfants qui sont leur reflet dans la société un peu comme un ambassadeur qui représente son pays dans un autre pays.
Cette photo du jeune Tamsir petit Banlieue-zart date seulement d’il y a 3 ans. C’était en 2012 le jour du match Guinée-Ghana pendant la coupe d’Afrique des nations en Guinée-équatoriale et Gabon.
A comparer cette photo avec celles du même jeune qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux, on constate directement la démission des parents dans son éducation depuis 3 ans.
Conséquence des influences et pratiques venues de l’Extérieur et sous le poids desquelles nos pays ont cédé, tournant le dos à nos valeurs ancestrales.
Des garçons avec oreilles percées, des têtes tressées, le pantalon en mode ‘’regarde mes fesses’’, le tout sous les yeux coupables de mamans et de papas, voici la situation qui se dresse devant nos pays, quand l’autorité parentale s’est affaissée.
Le cas Tamsir est révélateur de ce dépérissement continu de la première cellule d’éducation, qu’est la famille.
Sitan Diabaté