Les autorités sanitaires locales portent à plus de 60, le nombre de cas recensés depuis le mois dernier. Difficile pour l’instant d’établir la cause de la pathologie mais la consommation des eaux de marigot et des rivières par la population, est l’hypothèse privilégiée par les autorités locales.
Dans cette sous-préfecture, le difficile accès à l’eau potable est le véritable calvaire des citoyens depuis plusieurs années.
Selon le maire de la commune rurale, cette situation a considérablement augmenté les risques de maladies diarrhéiques dans la localité qui ne compte que cinq (5) forages pour 6.000 habitants.
« Nous avons 19 villages qui n’ont pas de forages ni puits. La population se sert des eaux de marigot et des rivières», a déploré Diabaty Doré, maire de la commune rurale qui interpelle les autorités afin d’agir très rapidement.
Selon nos informations, c’est dans la première quinzaine du mois de novembre que les premiers cas de diarrhée ont été signalés au centre de santé de Guéasso.
Alexis Kolié