Ce mois de mars 2021, l’humanité célèbre partout à travers le monde, la fête des droits des femmes.
Votre quotidien électronique Mosaiqueguinee.com, s’est intéressé pour vous aux difficultés que rencontrent des de Fria, à se procurer de l’eau potable.
La préfecture de Fria reste malgré les initiatives portées par quelques cadres ressortissants de la région, toujours frappée par une réelle pénurie d’eau potable notamment dans les quartiers de la commune urbaine, a constaté sur place notre correspondant préfectoral.
Dans les quartiers Aviation, Katourou, Tigué et Tabossy, le problème d’eau se pose avec acuité et provoque chez leurs habitants, un désagrément à n’en point finir.
Les femmes principalement affectées par cette pénurie interpellent les autorités locales à prendre des initiatives dans ce sens.
« Nous sommes fatiguées comme vous pouvez le voir. Nous nous levons à 5 heures pour tenter de trouver l’eau où il est possible de la trouver. Avant, nous (les femmes), n’avions pas de difficultés à avoir de l’eau. Mais depuis un certain temps, nous ne savons pas à quel saint se vouer. Nous appelons les autorités locales à faire face à nos difficultés », s’est lamentée une mère de (6) six enfants.
Les robinets à sec, on les retrouve inexplicablement aussi dans les cités ouvrières de Fria (Astaldi, Unité, Kalt, l’Hôtellerie, Cités Démarrage et ingénieurs) jadis symbole d’une ville en avance sur les autres régions du pays et de la sous-région grâce à leur alimentation 24 heures sur 24 en électricité et eau potable.
Ce constat d’une ville qui se dessèche, est partagé par les femmes de Sabèndè, qui, visiblement, n’en peuvent plus.
« C’est insupportable notre calvaire. Avant dans les cités ouvrières, l’eau abondait 7 jours sur 7. Depuis une vingtaine d’années maintenant, nous les femmes, faisons face à ce problème d’eau dans les ménages puisqu’avant, l’eau coulait à flot dans tous les robinets des cités de la société Pechiney (Aujourd’hui Rusal-Friguia). Cette situation devenue insurmontable ne peut être résolue que par la compagnie minière ou l’État. Nous n’en pouvons plus », a déploré Ramata Diallo.
Impuissantes ! Oui, c’est le mot puisque les autorités communales après trois ans d’exercice à la tête de la municipalité de Fria, peinent encore à initier des projets dans ce sens.
Pourtant, même si, elles ne communiquent quasiment plus sur le sujet, elles semblent laisser le soin à RUSAL Friguia, une société minière qui ne peut apparemment plus faire face à cette demande croissante de la population, en matière d’eau potable dans les foyers.
« Nous y pensons, c’est dans notre vision », s’est borné à lancer récemment le maire de la commune urbaine.
Camus Junior