Frappée de plein fouet par la crise liée aux épidémies de covid-19 et d’Ebola, la Fédération des entreprises culturelles et économiques de Guinée (FECEG), soucieuse de la relance de leurs activités, s’est exprimé sur les pertes subies pendant cette période.
Ibrahim C, président de ladite fédération, a tout d’abord pointé du doigt l’interdiction des activités culturelles imposés par le gouvernement. Et comme conséquence, dit-il, plus de 6 milliards GNF ont été perdus.
« Depuis le début de la crise, des dizaines d’entreprises se trouve directement impactés par l’annulation des spectacles et ont perdu des sommes considérables évalués à plus de 6 milliards de nos francs guinéens. Cela sans compter les pertes indirectes liées à l’absence de scènes des artistes, à la perte de revenu des employés du secteur du spectacle vivant et de la musique. A l’absence d’entrées pour nos différentes entreprises et celles de nos fournisseurs (Artistes sonorisateur, restaurateurs, agences de voyage, vidéastes, petits vendeurs, etc.). Tout cela nous l’avons subie et continuons à le subir sans aucune aide même si l’état a promis un dédommagement partiel, à une petite partie des entreprises culturelles stoppées dans leur élan par le décret de mars 2021. Nous attendons toujours », a-t-il dénoncé, avant d’inviter plus loin l’Etat à revoir leur situation.
« Dans le souci de préserver nos entreprises, nos emplois qui nous permettent de subvenir aux besoins de nos familles, nous interpellons l’Etat afin qu’il puisse lever les restrictions qui pèsent sur le secteur du spectacle vivant. L’enjeu crucial aujourd’hui est de parvenir à minimiser l’impact et l’ampleur de ces pertes dans la durée, à préserver la capacité d’investissement et relancer un secteur déjà laissé pour compte afin de faire rayonner notre culture qui nous est chère », a enfin lancé Ibrahim C, président de la FECEG.
Al Hassan Djigué