Le conflit domanial entre les familles Sylla et Soumah qui avait causé un mort et des dégâts matériels dans la commune rurale de Friguiagbé a enfin connu son épilogue, grâce à un compromis trouvé entre les protagonistes.
Chacun réclamait la paternité du dudit domaine de 980 hectares. Une issue finale a été donc trouvée, le domaine a été reparti entre toutes les parties concernées.
C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre d’Etat, de l’environnement, des eaux et forêts Oyé Guilavogui, au cours d’un entretien accordé à notre correspondant régional ce dimanche 20 Juin.
Un accord accepté par toutes les parties et qui a été matérialisé cela par une signature à la justice.
L’accord signé a permis donc de libérer 12 personnes provisoirement.
Ces personnes avaient été interpellées au cours des affrontements dans la localité.
Le ministre d’Etat, de l’environnement, des eaux et forets revient sur l’historique de cette histoire.
« L’affaire de Friguiagbé, c’est pas une affaire qui date d’aujourd’hui, elle est très vieille, je dirais même avant nous. C’est ce qui a entrainé la mort d’homme. Pour la petite histoire c’est un domaine qui est située juste à la rentrée de Friguiagbé. Un conflit qui est né depuis à la sortie du temps colonial et chacun a pris la paternité du domaine, chacun porte sur lui un document des fois colonial des fois après les indépendances. Toute fois qu’on veut s’investir sur le domaine il y a mort d’homme plusieurs fois déjà. Cette histoire récente, il y a une des familles qui a tenté d’aménager le domaine qui est plus de 980 hectares .Les autres ayant appris se sont levé, il y a eu affrontement et il y a eu mort d’homme. L’imam principal de Friguiabgé qui était aussi impliqué dans l’affaire, par ce qu’il semble t-il qu’une réunion s’est tenue dans son salon et les gens l’on prit pour cible. Ils ont allé brûler sa maison, son véhicule. C’est ainsi le procureur et les gendarmes se sont investi sur le terrain pour faire des arrestations et sa relève du droit du procureur de la république douze (12) personnes ont été arrêté et conduit à la prison civile », explique le ministre.
Saisi du problème, le chef de l’Etat n’a pas tardé à réagir, pour éviter que le pire n’arrive une piste de solution a été vite trouvée. Et quand aux détenus chacun a regagné provisoirement son domicile.
« L’Etat a été saisi du problème. Moi personnellement j’ai été informé par le chef de l’Etat qui veille sur tout ce qui se passe c’est vrais et je lui ai fait comprendre que je n’est jamais compris et su qu’il y avait un conflit de terrain à friguiagbé , alors donc il m’a intimé de m’intéresser à la résolution de ce problème. Faire venir le procureur de Kindia, le juge, le ministre de la justice et leur faire entendre, c’est ce qui fut fait. On les a entendu nous nous sommes rendu compte que la justice est entrain de faire son travail. Le lendemain de ma rencontre avec le chef de l’Etat, tous les ressortissants de friguiagbé se sont transporté chez moi comme pour me dire vous êtes le seul à nous sortir de ce problème, depuis plus de 60 ans on n’arrive pas à le résoudre et chaque fois que le problème est soulevé il y a mort d’homme et c’est depuis ce jour je me suis investi. La seule recommandation vous acceptez si je dois m’engager pour résoudre ce problème que sa ne soit pas un procès et je ne veux pas entendre l’affaire de l’histoire par ce qu’un problème dont je n’étais même pas né je ne sais pas comment je peux résoudre ce problème. Vous arrêtez ces histoires et vous arrêtez la justice je vais m’investir on va trouver la solution et par la grâce de dieu, j’ai trouvé le chemin avec l’appui des ressortissants qui m’ont accompagné tout au long du processus de résolution et donc le chemin qu’on a trouvé c’est de repartir le domaine sur le papier dans la sagesse et c’est ce qui fut fait…Et tout le monde était d’accord pour la répartition y compris les ressortissants et tout le monde a été prévus la dans », a souligné le ministre.
Siba Toupouvogui correspondant régional de Mosaiqueguinee.com Kindia