A l’entame de la phase des plaidoiries et réquisitions, au terme d’un débat houleux entre les différentes parties au procès, dans l’affaire ministère public contre Élie Kamano pour injures et diffamation par le biais d’un système informatique à la requête de l’ancien président de la Feguifoot, Salifou Camara »Super V », l’avocat de la partie civile a indiqué que les faits pour lesquels Élie Kamano est poursuivi sont bel et bien constitués.
D’après Me Dinah Sampil, les propos d’Elie Kamano sont d’une extrême gravité au regard de la vidéo qui a été visualisée à l’audience. Poursuivant, il a indiqué que le prévenu est tombé dans l’excès en s’adressant à M. Salifou Camara Super V qui est quelqu’un de très respectable au sein de l’opinion.
C’est ainsi qu’il a invité le tribunal à retenir le prévenu dans les liens de la culpabilité en le condamnant au paiement de 500 millions GNF au préjudice de M. Salifou Camara Super V.
Le parquet, quant à lui s’est focalisé sur les déclarations du prévenu qui a reconnu, à la barre, être l’auteur de la vidéo incriminée. Il a également déploré la nature desdits propos avant de demander au tribunal de retenir le prévenu dans les liens de la culpabilité pour délit d’injures et de diffamation, en le condamnant à une peine d’un an d’emprisonnement et au paiement de 40 millions GNF.
A présent c’est l’avocat Salifou Béavogui de la défense qui a la parole pour ses plaidoiries.
A noter que le prévenu bénéficie d’une mise en liberté, au cas où l’affaire venait à être renvoyée.
Nous y reviendrons !
Alhassane Fofana