Pour freiner la destruction anarchique de l’environnement en Guinée, le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a procédé au renforcement du champ d’application des conservateurs de la nature.
Ils sont désormais habilités à constater mais également à agir contre les infractions que subissent la nature.
Aux de dires Charles Wright, la nécessité s’impose à la Guinée de doter la gendarmerie environnementale d’outils lui permettant de constater les infractions liées à l’environnement.
A cet effet, il a indiqué que ses motivations tiennent compte du fait que le service soit primordial dans la mesure où les questions environnementales concernent la vie de l’homme sur terre.
« Qui parle de l’environnement, parle de l’environnement terrestre, maritime, l’atmosphère et tout ce qui s’en suit. Puisque nous sommes du ministère public, on ne peut pas orienter des actions que sur le faune et de la flore il faut élargir ça au niveau du domaine de l’environnement, c’est l’une des raisons qui nous a motivées de les doter des habilitations. A partir de l’instant ils sont habilités à constater ces infractions dans l’intérêt bien entendu de la défense de l’environnement en Guinée », a-t-il expliqué.
D’après lui, la Guinée s’est dotée des conservateurs de la nature qui sont régie par une loi appelée, « la loi phonique ». Le pays dispose aussi d’un code de l’environnement, qui, d’ailleurs fait de l’environnement guinéen comme étant un patrimoine national voire universel.
« Ce qui veut dire que lorsqu’il y a une gendarmerie environnementale qui évolue dans un domaine que je viens de vous décrire, il est nécessaire que les différentes infractions constatées en matière environnementale puissent être constatées. Cela permettra à notre pays qu’il ne puisse pas rester en marge dans le respect des conventions et traités internationaux », a-t-il martelé.
C’était la semaine dernière, à la brigade de gendarmerie nationale près du ministère de l’environnement et des eaux et forêts.
Alhassane Fofana