Elle est une activité médicale qui étudie et soigne les maladies de la peau ; c’est la Dermatologie. Conakry abrite depuis ce vendredi le premier congrès de la société de dermatologie d’Afrique francophone. Objectif, l’amélioration qualitative et quantitative de la santé en dermatologie, I S T et VIH. Ils sont des acteurs constituant un panel diversifié en matière de santé publique, venus de tous les pays francophones de l’Afrique.
Désormais, ils se serrent les coudes, en tant que groupe de réflexion. Un défi afin de participer à l’amélioration des politiques de santé efficaces notamment dans le domaine de la dermatologie et de la médecine qui traite des maladies vénériennes. C’est l’objectif que s’assigne ce premier congrès de la SODAF, société de dermatologie d’Afrique.
Le congrès se tient sous l’égide de la société guinéenne de dermatologie, cosmétologie, chirurgie cutanée et pathologies sexuellement transmissibles SOGUIDERM.
La dermatologie est une spécialité médicale qui est longtemps restée dans l’ombre en Afrique, estiment ces enseignants et praticiens dermatologie. Pendant deux jours, ils aborderont des thèmes devant ouvrir la voie la voie à une collaboration inter-école et multidisciplinaire.
Pour le ministère guinéen de la santé il faut même résumer toutes les questions de santé publique à la peau.
La société de dermatologie d’Afrique francophone a été crée en 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso. C’est en 2009 que la Guinée à été choisie à Alger pour abriter ce premier congrès.
A ce premier rendez-vous de la médecine de la peau participe le pionnier de la dermatologie africaine, le sénégalais Bassirou NDiaye, qui foule le sol guinéen pour la première fois.
Le congrès se referme ce samedi après-midi, d’importantes résolutions sont attendues.