Une femme décédée ce vendredi 1er avril 2016, dans une clinique située au quartier Nassouroulaye 1, commune de Ratoma, est en passe d’être enterrée, sans que le corps ne soit examiné par les services de la Croix-Rouge, malgré les démarches de la clinique où le décès est intervenu.
« Lorsque la femme est décédée, nous avons appelé l’OMS dont des agents sont venus prendre des renseignements et ils sont repartis. Ils ont laissé une autorisation inhumation. Sur cette autorisation, ils ont mentionné que le test de TDR Ebola n’est pas prélevé. Normalement, la Croix-Rouge devait venir faire des prélèvements pour se rassurer qu’il ne s’agit pas d’un cas d’Ebola. Mais lorsque nous avons appelé la Croix-Rouge, ils nous ont dit que leurs activités sont suspendues depuis hier, faute de financement », a déclaré une source bien introduite à la clinique où le décès a eu lieu.
Face à cette situation embarrassante pour la clinique, les médecins ont finalement cédé à la pression de la famille. A 13 heures, le corps a été transporté à la Mosquée de Nassouroulaye 2, pour la toilette et la prière funèbres. Après, la famille de la défunte envisage de transférer le corps à Pita où la défunte devrait être inhumée.
Thierno Amadou Camara