Après cent jours passés à la tête du département de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright était face à la presse ce jeudi 27 octobre, pour dit-il faire le bilan à mi-parcours de sa gestion.
A cette occasion, celui qui a été amené à prendre des décisions courageuses quand il était Magistrat, en dépit des pressions et des intimidations du pouvoir d’Alpha Condé, a révélé aux médias, que son épouse a failli perdre la vie à cause dit-il des menaces qu’il subissait à la suite des décisions qu’il prenait à cette époque.
« On est tous des guinéens, nous connaissons ce qui était avant le 05 septembre. Moi j’ai été Magistrat, j’ai rendu des décisions qui m’ont coûté. Mon épouse a perdu cinq mois de grossesse, elle a failli mourir. Parce que j’étais menacé. On appelait à la radio partout, Charles Wright est suspendu (…). Moi j’ai vécu tout ça en Guinée, qu’est ce qui me reste encore ? C’est pourquoi les bruits de bottes ne me disent rien », a-t-il rappelé.
Fort des exploits qu’il a réussis en peu de temps, Alphonse Charles Wright ajoute que les guinéens doivent s’inscrire dans la reconnaissance des réformes qu’il a menées à la tête du département.
« Il faut être de bonne foi, admettre quand même ce qui a été fait. Mais si nous nous inscrivons tous dans la négation de ne pas admettre ce qui a été fait, j’appelle ça de la mauvaise foi (...). On n’a pas besoin de parler de l’évolution qualitative de la justice guinéenne aujourd’hui », a lâché le garde des Sceaux.
Alhassane Fofana
Il faut laisser HUMBLEMENT les autres apprécier vos actions……