Le bureau politique national de l’UFR dresse un bilan plutôt négative de la gestion du CNRD en termes de promotion et de défense des droits de l’homme.
Et le chargé de communication relève les violations des droits humains par le pouvoir de Conakry, notamment les arrestations arbitraires, l’emprisonnement des leaders politiques et les tueries des citoyens lors des manifestations pacifiques…
« Sous le CNRD, nous enregistrons encore des prisonniers politiques, des exilés politiques et des tueries lors des manifestations pacifiques. Nous sommes donc à même de dire que le bilan en termes des droits humains sous ce régime est totalement négatif. Le désamour entre l’écrasante majorité des guinéens et le CNRD résulte même de la violation répétée des droits humains. Les guinéens se sentent trahis car les engagements pris le 5 septembre en ce qui concerne les droits humains n’ont pas été respectés », a déploré Fodé Baldé.
Pourtant, poursuit-il, colonel Mamadi Doumbouya et son CNRD étaient mieux placés pour corriger les erreurs du passé caractérisées par les tueries.
« Sous les régimes précédents, on a assisté à des tueries lors des manifestations. Avec la proclamation du 5 septembre, on ne devrait plus assister encore à cela. Mais malheureusement, toutes les anciennes pratiques refont surface aussi », a-t-il laissé entendre au micro de mosaiqueguinee.com ce dimanche.
Fodé Baldé ose espérer que les sanctions prises contre l’ex président Alpha Condé, par le département du Trésor des USA, servira de leçons à ceux qui sont aux affaires aujourd’hui.
« Comme pour dire les violations des droits humains rattrapent toujours leurs auteurs. Il faut que le CNRD le comprenne très bien », dira-t-il.
Alhassane Fofana