Depuis Bruxelles où il séjourne, le leader du parti UFR, s’est adressé aux militants et sympathisants de son parti, ce samedi, à travers les réseaux sociaux.
Donnant sa position sur l’épineuse question de la tenue du cadre du dialogue en Guinée où a l’extérieur du pays, Sidya Touré a recadré ceux qui soutiennent que le dialogue ne peut se tenir en dehors du pays.
« Lorsqu’on a fait le 28 septembre 2009, le dialogue s’est tenu à Ouagadougou et à Abuja. Donc, ceux qui disent que ce n’est pas possible, qu’ils sachent qu’on avait déjà fait ça. Alors, qu’ils arrêtent de dire que le dialogue ne peut pas se faire ailleurs sauf en Guinée. Cela ne reflète pas la réalité », a-t-il tranché.
D’après lui, la réussite du cadre de dialogue implique la présence des forces vives de la nation, sans exclusion.
« Si on veut que la Guinée bouge, il faut qu’on se retrouve tous ensemble, on en discute pour trouver un accord. Mais ça ne peut pas se tenir à notre insu, c’est clair », a lâché Sidya Touré.
Poursuivant, il a remercié et félicité les militants du parti. Il les a exhortés à continuer le combat, tout en les rappelant que beaucoup restent à faire.
Fort de sa représentativité, l’ancien haut représentant de l’ex président Alpha Condé, dira à ses militants que rien ne se fera en Guinée à l’absence de l’UFR.
« Rien ne peut se passer en Guinée si on n’y est pas associé. C’est ce que la communauté internationale a dit : que le dialogue inclusif se tienne. S’il ne peut pas se tenir à Conakry, on peut le délocaliser à Abidjan, à Cotonou, chez le médiateur ou à Bissau ».
Alhassane Fofana