Pour le ministre de la justice et des droits de l’homme, la présence de la Guinée au siège des Nations-Unies en marge de trois grandes sessions notamment la conférence intergouvernementale sur le droit de la mer et de la gestion de la biodiversité et la session de la commission spéciale du département juridique des Nations-Unies, marque de toute évidence le retour du pays sur la scène internationale.
Ce qui fait dire à Alphonse Charles Wright que la communauté internationale a confiance à la junte qui dirige la Guinée depuis le 05 septembre 2023.
« Ça été un succès, notre pays a été écouté parce qu’aujourd’hui, personne ne veut être un mauvais ambassadeur pour son pays. Cette Guinée nous l’aimons tant, nous voulons la servir. Si aujourd’hui la Guinée est introduite au sein des Nations-Unies, c’est parce que la communauté internationale à confiance aux autorités de la transition », a-t-il indiqué à sa descente d’avion.
Pour Charles Wright, son séjour américain a été une opportunité pour eux de rencontrer également les autorités de la Banque Mondiale à Washington, où sa délégation a été reçue par le département africain de ladite Banque.
« Les institutions ne peuvent pas vous recevoir si elles n’ont pas confiance en vous. Les gens n’ont pas le temps, c’est-à-dire que vous ne partez pas faire le tourisme. Soit vous avez la crédibilité, on vous reçoit, on vous écoute. Soit vous n’avez pas de crédibilité on ne va pas vous recevoir. Aujourd’hui, cette communauté internationale a confiance à la Guinée, c’est ce qui nous a conduit à être reçu par la banque mondiale », a-t-il indiqué.
Puisque la bonne gouvernance et la reddition des comptes figurent parmi ses préoccupations, la Banque Mondiale a salué la dynamique du CNRD dans sa lutte contre l’impunité, de l’avis de Charles Wright.
« La Guinée a été saluée dans sa démarche de lutte contre l’impunité. La reddition des comptes que nous sommes en train de faire aujourd’hui pour le bien-être de notre pays, la banque mondiale entend alors soutenir la Guinée dans ses actions de renforcement des capacités pour que plus que jamais nous puissions avoir l’appui technique et financier pour renforcer la capacité de la CRIEF parce qu’il ne sert à rien que des partenaires investissent des montants colossaux s’il n’y a pas une garantie juridique et judiciaire pour les protéger », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana