Si tout se déroule comme prévu, les membres des forces vives de Guinée pourraient enfin discuter de manière sérieuse avec le gouvernement de transition.
En tout cas, les démarches menées par les religieux à cet effet ont amené les acteurs n’ayant pas participé au précédent dialogue à accepter de rejoindre très prochainement un cadre de concertations en vue de pouvoir exposer leurs revendications.
Déjà, une liste de six représentants des coalitions composant les FVG pour les prochaines négociations a été déposée.
De l’avis de docteur Ibrahima Sory Diallo, coordinateur de la convergence des acteurs du cadre de dialogue, l’initiative des sages du pays vient enfin fortifier la démarche des facilitatrices nationales, qui n’ont pas eu de suite favorable à leur sollicitation.
« Nous ne sommes pas contre une démarche pareille pour concilier les gens afin qu’ils puissent reconsidérer leur position et rejoindre la grande table. Si tel est le cas, la démarche des religieux vient compléter celle des facilitatrices qui ont tout fait pour que les gens-là puissent comprendre et venir autour de la table. Mais, je crois qu’à l’heure actuelle, ils n’ont pas le choix que de rejoindre le cadre. Avec leurs préalables, ils viendront débattre avec nous », a-t-il laissé entendre.
Cependant, il prévient qu’il est impossible de piétiner le cadre de dialogue institué par le président de la transition au profit d’un nouveau.
« Ce cadre de dialogue dont ils sollicitent, c’est celui qui est déjà en cours », martèle-t-il.
Hadja Kadé Barry