Alors que l’échéance était fixée au 31 juillet 2023, le département en charge des transports a annoncé le report jusqu’à nouvel ordre du contrôle des permis de conduire biométriques et des nouvelles plaques d’immatriculation.
Si cette nouvelle ravit certains propriétaires d’engins roulants de la ville de Fria, il faut dire que les prix des permis de conduire et celui des plaques d’immatriculation sont toujours jugés hors de portée par ces derniers.
Face donc à cette situation, notre reporter est allé à la rencontre de quelques conducteurs de véhicules personnels et de transports en communs.
« Je salue le report mais là n’est pas le problème. Je demande au gouvernement de baisser les prix des permis de conduire biométriques et des nouvelles plaques d’immatriculation. Aujourd’hui, quand on prend le revenu d’un chauffeur, ça ne lui permet pas de faire face à toutes ses dépenses », a plaidé Ousmane, chauffeur de taxi.
« Je suis très ravi que le ministère des transports ait reporté le contrôle des permis de conduire biométriques et des nouvelles plaques. Mais voilà ce que je veux dire au gouvernement du président Mamadi Doumbouya : il doit nous aider à une diminution des coûts des permis de conduire biométriques et des plaques d’immatriculation afin de nous alléger et soulager les passagers qui peuvent souffrir en cas de manque de taxi. », soutient cet autre chauffeur croisé au plateau, cœur de la commune urbaine de Fria.
« Moi, je pense que par rapport à cette situation de nouvelles plaques d’immatriculation et de permis biométriques, il va falloir que l’Etat essaie de revoir sa position. On sait que ce n’est pas une initiative des autorités de la transition mais lorsqu’elles venaient au pouvoir, on espérait qu’ils puissent changer les choses parce-que le panier de la ménagère est très critique en Guinée. Je souhaite que la junte puisse soulager les propriétaires d’engins roulants et surtout les chauffeurs de taxi qui tirent le diable par la queue. », sollicite ce travailleur de Friguia également rencontré au centre-ville de Fria.
À rajouter que selon un syndicaliste local des transports qui a requis l’anonymat, il est compliqué pour les conducteurs de supporter les frais d’un million 300 mille gnf pour le permis, 1 millions 600 mille gnf pour la plaque d’immatriculation avec un faible revenu.
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