Un mois jour pour jour, après son évasion de la maison centrale de Conakry, Claude Pivi, un des accusés dans le massacre du 28 septembre 2009 est toujours introuvable.
Malgré la mise à prix de sa tête (500 millions promis à toute personne qui aiderait à le retrouver), il semble qu’aucune autorité, encore moins le guinéen lambda, ne savent où il se cache.
Le ratissage des forces spéciales dans plusieurs quartiers de Conakry et de la haute banlieue n’a pas permis de le retrouver. Cette opération a beaucoup plus créé la psychose dans la cité.
Claude Pivi s’est donc volatilisé, sans laisser de traces.
Est-il toujours à Conakry ? A-t-il pu sortir de la capitale ou du pays, sans être inquiété ? Le mystère demeure entier.
Les citoyens qui n’ont aucune information sur la suite qui a été donnée à cette affaire, vivent la peur au ventre. Beaucoup craignent le pire, surtout que le pays se trouve dans une transition.
Au tribunal de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009, se poursuit certes, mais l’absence d’un des accusés ne favorise pas la sérénité.
Quelques jours après l’évasion spectaculaire, des avocats de la partie civile ont exprimé leur crainte par rapport à cette situation.
Claude Pivi va-t-il être retrouvé avant la fin du procès ? L’avenir nous le dira !
DOURA