C’est une première victoire pour le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée. Le dossier des neuf journalistes interpelés par les forces de l’ordre jeudi, a été classé sans suite par le chef du parquet du tribunal de première instance de Dixinn.
Au terme d’une heure d’audition, des confrères dans le bureau du substitut du procureur en présence de leur avocat Me Salifou Béavogui, le parquet a relevé qu’il n’y avait aucune infraction à leur reprocher. Ils sont alors exemptés de toutes poursuites.
Par conséquent, ils sont désormais libres de leur mouvement et leurs outils de travail notamment des micros, des caméras ainsi qu’une moto de reportage du groupe Kaback, leur ont été restitués.
Interrogé à sa sortie du bureau du substitut du procureur du TPI de Dixinn, l’avocat Salifou Béavogui n’a pas caché sa satisfaction. D’après lui, le droit a été dit.
Poursuivant, il a remercié le substitut du procureur qui, selon lui, a su prendre toutes ses responsabilités pour relever qu’aucune infraction n’a été commise dans ce dossier « Le droit a été dit », a-t-il lâché.
Malgré cela, le SPPG ne compte pas lâcher du lest jusqu’à la levée de la restriction de l’accès à internet et la fin du brouillage des ondes des médias.
Dans la foulée, Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du SPPG a annoncé une réunion avec les partenaires de la société civile, au cours de laquelle de nouvelles stratégies de lutte seront mises en place.
Alhassane Fofana