Reconnue comme la journée internationale des travailleurs dans plusieurs pays, le 1er mai reste une date historique pour les employés.
Il s’agit d’une journée mémorable qui met en avant le combat du mouvement syndical, qui consiste à œuvrer à ce que les travailleurs puissent avoir des meilleures conditions de travail.
Pour le ministre du travail et de la fonction publique, la célébration de cette journée est d’une importance pour l’humanité.
Faya François Bourouno vante déjà les acquis de la Guinée dans ce domaine.
« Nous savons le rôle joué par le syndicat pour l’obtention de l’indépendance de notre pays. Ce rôle est aujourd’hui maintenu encore sur la scène qui caractérise la vie de notre nation. Nous avons un mouvement syndical très dynamique acquis pour la cause des conditions de vie des travailleurs. Nous avons aussi réussi à avoir un groupe d’employeurs très dynamique dans le pays et c’est en cela je salue la récente mise en place du conseil d’administration du patronat unifié de Guinée. Ça veut dire que désormais l’Etat dispose d’interlocuteur fiable », s’est-il réjoui lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce mercredi 1er mai 2024.
Le ministre de la fonction publique rassure que le gouvernement de transition sous le leadership du président de la transition, a décidé désormais d’avoir et d’entretenir des relations de confiance avec le mouvement syndical et les employeurs, ce dans le strict respect du cadre légal.
« Également, nous allons désormais bâtir des relations basées sur le respect des engagements mutuels. La fête du travail ne doit se limiter simplement aux revendications syndicales. C’est pour cela cette année vous avez remarqué que nous avons essayé d’apporter des innovations majeures. La célébration ne s’est pas limitée à la seule journée du 1er mai, nous avons commencé la célébration hier 30 avril. Et le contenu de cette célébration a aussi changé. Hier, toute la journée nous avons consacré notre temps aux discussions fondamentales qui caractérisent le monde du travail. Il y a eu des panels de haut niveau, il y a eu tous les acteurs autour de la table pour discuter des questions qui constituent les principaux enjeux et défis du monde du travail en Guinée. On a parlé de la question du dialogue social », a-t-il confié.
Selon le chef de département du travail, il impérieux d’établir un climat de confiance et de considération entre les employés et les employeurs.
Pour y arriver, le ministre François Bourouno rassure que des engagements seront pris dans le sens de la création des conditions d’un dialogue productif, tout en respectant les principes régissant le fonctionnement du dialogue social et la liberté syndicale.
Hadja Kadé Barry