Dans un contexte mondial de plus en plus préoccupant, la liberté de la presse est confrontée à une menace croissante, même dans des pays traditionnellement considérés comme démocratiques. Les données alarmantes mettent en lumière une tendance troublante : dans quatre pays sur cinq, la situation est devenue critique. Les chiffres sont saisissants : au cours de la dernière décennie, plus de 480 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier à travers le monde, des milliers sont emprisonnés et d’autres contraints à l’exil. Ces statistiques révèlent une réalité brutale où les journalistes sont de plus en plus exposés à des risques graves simplement pour avoir fait leur travail.
Il est important de souligner l’hypocrisie de nombreux chefs d’État et responsables politiques qui exploitent la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse à des fins politiques. Cette journée devrait être un moment de réflexion sur l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, mais trop souvent, elle est utilisée comme une occasion de se vanter de leurs réalisations et de faire semblant d’être des défenseurs de la liberté de la presse. En réalité, ces mêmes dirigeants sont souvent les premiers à réprimer les médias indépendants et à museler les voix critiques.
Engagement Continu de l’OMSAC pour la Protection des Libertés
Malgré les défis persistants, l’OMSAC réaffirme son engagement indéfectible envers la protection des libertés fondamentales, y compris la liberté de la presse. Notre organisation continuera à lutter pour un monde où les journalistes peuvent exercer leur métier sans crainte de représailles et où le public a accès à une information libre, diversifiée et fiable. En ces temps incertains, il est crucial de défendre ces valeurs essentielles et de rester vigilants face à toute atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression.
En tant qu’organisation dédiée à la lutte contre la corruption et la criminalité, l’OMSAC dénonce fermement les médias et les pseudo-journalistes qui se compromettent avec les régimes autoritaires et les politiciens corrompus, au détriment de leur dignité et de la vie de leurs collègues intègres. Trop souvent, ces médias servent de porte-voix à la propagande d’État, réprimant les voix dissidentes et muselant toute critique légitime.
Département presse & médias de l’OMSAC