Poursuivi par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour des faits « de corruption, de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite, de faux en écriture et de parjure », l’ancien président de la Cour Constitutionnelle Mohamed Lamine Bangoura détenu à la maison centrale depuis le 15 décembre 2022, doit patienter jusqu’au au 23 juillet 2024 pour savoir s’il va bénéficier d’une liberté provisoire ou pas.
Pour rappel, la chambre de contrôle de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) avait ordonné sa remise en liberté conditionnelle depuis plus d’une année.
Et le procureur spécial Aly Touré s’était opposé à sa libération. Suite à cela, son avocat a saisi la Cour Suprême.
Le délibéré de la Cour Suprême est donc attendu le 23 juillet prochain.
Aïssata Barry