Du matériel de surveillance en haute mer pour la gendarmerie maritime guinéenne. C’est un geste de la coopération française. La valeur totale de ce don est estimé à mille euros soit dix millions de francs guinéens environ. La remise du matériel a eu lieu mardi au siège de la FOSSEL.
Ce matériel est composé d’un GPS marine, d’une radio portable VHS, d’un compas de positionnement, d’une paire de jumelles et d’un mégaphone. Cet équipement vient ainsi renforcer les efforts conséquents déployés par la gendarmerie maritime pour
assurer la police en mer. Mais quels usages faut-il faire de ces équipements, les précisions avec le Lieutenant Philip Holpé, conseiller du Préfet maritime : « ce matériel a pour but non seulement d’améliorer la sécurité du personnel pour lui permettre de naviguer en toute sécurité avec un GPS et un compas de positionnement. Et ça lui permet aussi de visualiser un peu mieux les bâtiments qu’ils doivent intercepter ou contrôler grâce à la paire de jumelles et ça permet aussi de se présenter facilement avec un mégaphone ».
En recevant ce matériel, le Préfet maritime, Contre-amiral Lansana Touré a indiqué que ces équipements permettront de renforcer la sécurité des cotes guinéennes.
Pour le Haut Commandant de la gendarmerie nationale qui a présidé la cérémonie de remise de ce matériel, il est important pour le peuple de Guinée de comprendre le fonctionnement de la politique de l’État en mer. « Ce ne sont pas les quantités du matériel que je regarde, ce n’est même pas la valeur de ce matériel numériquement que je vois mais c’est la portée, l’idée et la motivation de la politique que je vois. Désormais avec tout ce qui se passe en mer en matière de surveillance de notre littoral, nous pouvons affirmer que les prédispositions sont prises pour la lutte contre toutes les formes de criminalité sur l’espace maritime guinéen », a déclaré le général de division Ibrahima Baldé.
Bah Sékou.