La cour du lycée Galima Guilavogui dans la commune de Matoto était inondée ce lundi matin 04 novembre 2013 par de jet de pierre, pour cause, les élèves sont venus à la rescousse de leurs professeurs vacataires qui réclament jusque là leur prise en charge par l’Etat depuis 3ans de cela.
En colère, Ce lundi matin les élèves du lycée Galima Guilavogui ont jeté des pierres contre leur établissement. Conséquence, les cours ont été perturbés et la cour de l’école inondée de cailloux. Aux dires des élèves, l’école souffre de manque de professeurs,
les enseignants volontaires ont boudé la classe et réclament leur prise en charge par l’Etat. Une situation qui inquiète les élèves «depuis l’ouverture, jusqu’à présent, on n’a pas le professeur de mathématique. Celui qui est chargé de ça, on lui dit qu’il n’a pas été retenu à l’issue du concours. C’est vraiment inquiétant pour nous les élèves qui sont candidats cette année » a expliqué Edouard beavogui terminale SE.
Ce problème d’enseignants vacataires ne date pas d’aujourd’hui, il y a de cela 3ans que ces professeurs donnent les cours dans les écoles sans salaire. Pour résoudre ce problème, le Ministre de l’enseignement pré-universitaire, Dr Ibrahima Kourouma avait rencontré la direction de cette école le samedi passé. « Le Ministre a tenu que désormais les élèves du collège seront transférés à l’école privée Koumba Diawara qui est maintenant publique pour diminuer les effectifs dans les salles de classes. En ce qui concerne les professeurs vacataires, déjà ils ont déposé un mémo à la DCE de Matoto et le Ministre nous a dit que ce mémo a été remonté au Ministère » a expliqué Soriba Traoré archiviste à l’école Galema.
La proviseure de cet établissement qui était d’ailleurs dépassée par l’empleur de la manifestation n’a pas voulu se confier à notre micro. Apres avoir lapidé leur école, ces élèves manifestants en compagnie de leurs professeurs vacataires se sont transportés vers le lycée de l’excellence, où ils ont cassé des vitres. Ensuite, ils ont pris la direction de l’un des plus grands établissements du pays le lycée Aviation. Malheureusement, ils ont été dispersés par les forces de l’ordre.
Aboubacar Soumah
