Le 12 octobre dernier, lors de l’inauguration du centre de santé amélioré de Gouéké, localité située à environ 40 kilomètres du centre urbain de N’Zérékoré, le Président de la République avait exprimé son intention de fermer des unités de fabrication d’alcool frelaté. Ce qui reste incompris par certains, qui s’interrogent encore. Deux sociétés de fabrication d’alcool seraient visées.
Elles ont été sommées de fermer, à compté du 24 octobre prochain. Ici à N’zérékoré, l’annonce de cette fermeture est sur toutes les lèvres. Les centaines de travailleurs de ces units industrielles, les distributeurs et les consommateurs s’inquiètent de leur sort. Plusieurs hommes et femmes vont rejoindre la longue liste de chômeurs de la cité.
On se souvient qu’après le départ de la société brésilienne Valley en 2012, le chômage s’était accentué, donnant ainsi naissance à des conflits et des violences. Après la société forêt forte, ce sont les deux sociétés visées qui créent plus d’emplois pour la jeunesse, tout en contribuant au développement des activités sportives et culturelles.
D’après des sources concordantes, les employés des deux sociétés envisageraient de se faire entendre si l’Etat venait à fermer leurs lieux de travail, seuls moyens qui leur permettent de subvenir aux besoins de leurs familles.
Quant aux responsables de ces deux sociétés sous menace, ils se disent confiants. «Nous ne sommes pas inquiets parce que nous nous sommes installés en Guinée et à N’zérékoré en toute légalité et nous ne fabriquons pas d’alcool frelaté. Nous produisons de l’alcool industriel propre à la consommation. Tous les documents qui le prouvent existent», nous ont t-ils confié.
Nous y reviendrons !
ALPHA SALIOU pour mosaïque guinée