Depuis l’enlèvement d’ Elhadj Abdourahamane Diallo par des ravisseurs, il y a de cela plus d’un mois, des rumeurs annonçant la fermeture des marchés pour réclamer sa libération sont distillées çà et là. Depuis, le GOHA (Groupe Organisé des Hommes d’Affaires), n’y avait pas réagi. Mais cité cette fois par certains commerçants comme étant l’ordonnateur de cette éventuelle fermeture des marchés, il sort de ses réserves pour apporter un démenti cinglant à ces folles rumeurs.
Joint ce mercredi 10 janvier 2018 par un reporter de Mosaiqueguinee.com, le président du GOHA s’est dit très étonné de ces fausses informations propagées au nom de sa structure et appelle les commerçants à la vigilance. Il menace d’ailleurs de porter plainte contre les auteurs de ces rumeurs qui entament, d’après lui, la crédibilité de son institution.
«En tant que président du GOHA, je démens formellement cette rumeur et je demande à tous les commerçants d’être vigilants et de remonter toute information relative à cette situation et de tout faire pour identifier les personnes qui sont en train de le faire, afin qu’on puisse les poursuivre devant les tribunaux, parce que nous considérons cela comme une diffamation», s’insurge Chérif Abdallah, président du GOHA.
Remettant la pendule à l’heure, le président du GOHA indique que sa structure ne prend pas de décision unilatérale, elle agit de concert avec la base.
« Le GOHA ne fait rien sans concertation au niveau de toutes les sections et sous-sections, de Conakry à l’intérieur du pays jusqu’à l’étranger, avant d’agir. Par conséquent, nous disons que cette rumeur est fausse. Le GOHA n’est associé ni de près ni de loin à cette rumeur. Par contre, nous demandons à tous les opérateurs économiques de continuer leurs activités. S’il y a des perturbateurs, ils n’ont qu’à essayer de les identifier et nous amener les noms», instruit l’homme d’affaires.
En tout cas, des voix ont déjà commencé à s’élever du côté de l’Europe pour demander la libération de l’opérateur économique kidnappé depuis le mois de décembre 2017 passé à Conakry. C’est le cas de cette manifestation de ce mercredi, 10 janvier 2018 à Bruxelles.
Alhassane Fofana