Le dossier de déguerpissement des habitants du quartier Trafine dans Dubréka a refait surface cette semaine. Dans un précédent article de Mosaiqueguinée.com, l’association des victimes de ce déguerpissement accusait Me Alfred Mathos d’être derrière l’arrestation de deux de ses membres.
L’ex-agent judiciaire de l’Etat et aujourd’hui promoteur immobilier dément l’accusation portée contre lui.
«Moi je ne suis pas l’Etat. La gendarmerie de l’habitat agit selon les instructions du ministre de l’Habitat, qui a la charge d’assurer la sécurité foncière des sites qu’il donne aux promoteurs immobiliers. C’est dans ce cadre qu’ils ont été amenés là-bas pour destruction d’édifices publics. Ils empêchent les promoteurs de l’Etat de pouvoir faire leur travail. Ils se déclarent association, je ne sais pas à quel titre », s’interroge-t-il.
Pour l’ex-agent judiciaire de l’Etat, cette action qui a conduit à l’arrestation de ces personnes est liée à la politique de promotion des logements sociaux dans laquelle s’est lancé l’Etat guinéen.
« Ce sont des occupants illégaux à l’époque où on les a déguerpis. Et l’Etat est en train de faire une promotion immobilière des logements sociaux pour les Guinéens et ils veulent empêcher ça, c’est tout. C’est l’habitat qui les a interpellés. Je n’ai rien à voir dedans » ajoute-t-il.
Pour l’heure, le dossier de ce vieux conflit domanial qui ressurgi se trouve dit-on, pendant devant les juridictions guinéennes.
Abdourahamane Diallo