En marge d’une conférence de presse donnée aujourd’hui à la maison de la presse par son département, Mohamed Ansa Diawara s’est prononcé sur la procédure qui a conduit à la dernière grève dans le secteur de l’éducation. Dans cette sortie, le porte-parole dudit ministère de l’éducation nationale n’a pas ménagé le SLECG, version Aboubacar Soumah. Il accuse cette partie du SLECG d’ignorer complètement la procédure pouvant conduire au déclenchement d’une grève.
S’offusquant du fait que les enseignants guinéens ont suivi le mot d’ordre de grève lancé par le syndicaliste Aboubacar Soumah, le 12 novembre 2017, Mohamed Ansa Diawara a annoncé l’organisation très prochaine des formations pour expliquer aux enseignants guinéens comment mener une grève avec un mouvement syndical.
« Nous allons déployer très bientôt des missions à l’intérieur du pays pour enseigner aux enseignants des 33 préfectures de la Guinée comment mener une grève syndicale et les procédures d’une grève normale. Seul en Guinée où les personnes qui ont pour mission d’expliquer aux enfants les droits et les devoirs des citoyens, les lois qui régissent chaque institution peuvent se lever un beau matin pour suivre une grève déclenchée par une personne qui n’a aucune légitimité et légalité », s’est insurgé Mohamed Ansa Diawara porte-parole du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
Mais, il reconnaît toutefois la légalité d’une grève, car elle est constitutionnellement consacrée dans notre pays. Désormais tout enseignant qui désertera les cours pour une grève déclenchée par une personne animée de mauvaises intentions comme c’est le cas à présent s’expose à des sanctions a menacé Mohamed Ansa Diawara, le porte-parole du ministère de l’éducation nationale.
Bouka Barry