Située à 43 kilomètres de la commune urbaine de Dabola, la sous -préfecture de Dogomet est depuis la soirée de ce mardi, 06 février le théâtre de désordre orchestré par Hady Barry, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères dans cette zone depuis le samedi dernier, à en croire la députée de l’UFDG, Mariame Tata Diallo.
Jointe au téléphone cet après-midi par un reporter de mosaiqueguinée.com, la députée de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) Mariame Tata Bah en mission de supervision électorale au compte de son parti, accuse Hady Barry d’avoir instruit les militants du RPG de s’attaquer aux responsable du principal parti de l’opposition et vainqueur dans cette zone.
« Hady Barry est venu avec deux voitures de gardes composés de gendarmes et de policiers .Apres les décomptes qui ont eu lieu hier, l’UFDG a eu 11 sièges, le RPG s’est retrouvé avec 10 sièges et le candidat indépendant 2 sièges .Comme nous sommes en politique, les responsables de l’UFDG ont rencontré le candidat indépendant Mamoudou Bah pour négocier avec lui .Au moment où nous étions avec le candidat indépendant , le préfet l’a appelé et lui aurait dit de ne pas signer avec l’UFDG. Ce dernier lui a répondu qu’il ne peut pas signer une alliance avec le RPG et qu’il a déjà fini de donner sa parole aux responsables de l’U FDG. A notre fort étonnement, dans la soirée d’hier, les militants du RPG sont venus jeter les cailloux sur la maison du bras droit du maire de l’UFDG élu démocratiquement le 04 février dernier et ont saccagé sa voiture » a-t-elle expliqué.
Faux, rétorque le secrétaire général des affaires étrangères.
« C’est complètement faux, ça n’a rien à voir », a répliqué Hady Barry
Toutefois Mariame Tata Bah reconnait le rôle qu’ont joué les forces de l’ordre dans la gestion de ces émeutes et invite par ailleurs les militants et sympathisants de son parti à faire preuve de retenue et de responsabilité afin de préserver la paix et la quiétude sociale.
A rappeler que depuis le lundi dernier, des violences post-électorales sont enregistrées seulement dans la capitale guinéenne, mais aussi à l’intérieur du pays. Les derniers cas ont été signalés à Kalinko dans Dinguiraye où plusieurs cases ont été brûlées.
Bouka Barry