L’an dernier, l’affaire judiciaire entre Aboubacar Titi Camara et son épouse Mariam Koulibaly, a défrayé la chronique en Guinée. Une histoire de couple, qui était donc privée jusque-là, s’est transportée sur la place publique avec fracas et a suscité assez de la passion.
Ces derniers jours, d’autres éléments de la même affaire viennent mettre en cause la bonne foi de l’ancien joueur de l’équipe nationale.
Selon des informations à notre disposition, Aboubacar Titi Camara attaquerait en justice un document brandi par la défense de sa femme pour, dit-on, faire en sorte que la pauvre dame ne bénéficie de rien après leur divorce.
Il s’agit d’un acte de mariage, qui serait établi par l’Ambassade de France en Guinée. Ce papier mentionnerait la communauté des biens, chose que ne veut pas entendre l’ex-ministre des Sports qui ne voudrait pas voir ses biens partagés avec dame Koulibaly.
«Cet acte qualifié de faux aujourd’hui a permis à Titi Camara de payer moins les impôts et taxes à Paris. Cet acte lui a permis de revendre les immeubles à Paris. Le livret de famille a été établi avec cet acte pendant 19 ans. Aujourd’hui, comme il voulait la dépouiller de tout, il dit que l’acte est argué de faux. Donc, on ne comprend pas. C’est pourquoi, on vous demande de la relaxer purement et simplement pour délit non constitué. Ensuite, nous demandons 100 millions de francs guinéens pour pouvoir s’occuper des enfants, car c’est une innocente étrangère, naïve qui est malmenée par Elhadj Aboubacar Titi Camara », a plaidé Me Sidiki Bérété, avocat de l’épouse, lors de la dernière audience au tribunal.
Joint au téléphone pour décrocher un rendez-vous et recueillir sa version, l’ancienne star du football nous a expliqué que cette rencontre ne pouvait pas avoir lieu. Malgré notre insistance, Aboubacar Titi Camara a signifié qu’il ne nous parlerait pas de cette affaire, arguant que c’est de sa vie privée.
Le 13 mars prochain, une décision pourrait sortir du TPI de Dixinn où cette affaire est jugée.
M’Bonet