Depuis la suspension des négociations par les émissaires du Chef de l’État, ce lundi, 06 mars, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) continue d’observer la patience dans l’espoir que le gouvernement pourrait lui revenir afin de poursuivre des négociations.
Joint au téléphone par un reporter de mosaiqueguinee.com, ce mercredi, 07 mars 2018, le chef de la délégation du SLECG, a pointé du doigt la négligence du gouvernement guinéen.
«Les autorités ne nous ont pas encore appelés, mais on attend leur appel avec le même état d’esprit, la patience et l’espoir » , a réagi Oumar Tounkara.
Bien que le gouvernement ne soit pas encore parvenu à donner une suite favorable à leurs exigences, le SLECG, pourrait certainement faire bouger des lignes en faisant quelques concessions.
«Les concessions dépendront de ce que le gouvernement va nous proposer, mais nous attendons qu’il nous appelle parce que de toutes les façons, on finira par s’asseoir autour de la table et en parler. Mais pour le moment, on ne peut rien dire, parce que depuis ces jours, les autorités ne nous ont pas appelés », a-t-il répondu à notre question de savoir s’il y avait des possibilités qu’ils fassent preuve de flexibilité.
Pendant que les négociations peinent à trouver leur épilogue, les élèves guinéens continuent d’être privés de leur droit à l’éducation, car depuis le déclenchement de cette grève illimitée dans tout le pays, les cours ont pratiquement cessé dans les établissements publics du pays.
Alors qu’à cette crises viennent se greffer d’autres, l’État guinéen aura désormais du pain sur la planche.
Alhassane Fofana