La fondation internationale Terre des hommes a procédé ce mercredi 14 mars 2018 à Nzérékoré au lancement de son projet ReCCLAS , il s’agit du renforcement de la collaboration entre les collectivités locales et les autorités sanitaires.
C’est la salle de conférence de l’ENI qui a abrité la cérémonie en présence des autorités locales, d’acteurs de la société civile et des partenaires de mise en œuvre dudit projet.
Ce projet va contribuer à l’amélioration de la santé communautaire dans les préfectures de Nzérékoré, Beyla et Lola. Il s’inscrit dans la réalisation d’un résultat sur le renforcement de la collaboration entre les collectivités locales et les autorités sanitaires.
Le projet ReCCLAS sera mis en œuvre dans ces zones citées, par Terre des hommes et ses partenaires comme PRIDE-GUINEE et AGIL.
«Lors de nos échanges notamment avec nos collègues de l’Union européenne et aussi de l’AFD, il à été donc question d’appuyer l’initiative du PASA. Terre des hommes à répondu présent parce que nous savons que les populations rurales souffrent vraiment des difficultés d’accès à la santé qui, pour nous, correspond à un droit fondamental. Avec les partenaires en consortium, nous avons soumis une requête au niveau de l’Union européenne et nous avons ensuite été dirigés vers la cellule de gestions des fonds européens de développement avec lesquels nous avons obtenu cet accord», a expliqué Marie JEANNE, représentante de Terre des hommes en Guinée.
ReCCLAS est donc un projet du programme d’appui à la santé PASA, identifié par le gouvernement guinéen dans le cadre de la relance du système de santé. Pour Hélène Guilavogui, représentante du directeur régional de la santé, ceci est une approche communautaire pour assurer un accès aux soins de santé de qualité à la population.
A noter que cette initiative s’appuie sur plusieurs approches notamment, l’implication et l’adhésion des différents acteurs y compris les populations bénéficiaires. Une opportunité à saisir, selon Mamadou Samba Barry, bénéficiaire dudit projet et directeur préfectoral de la santé de Beyla.
Tout porte à croire que ce projet, sous financement de l’Union européenne, sur les ressources du 10em FED et co-financé par l’AFD (Agence Française de Développement), qui met un accent particulier sur le lien de proximité avec les communautés, apportera un ouf de soulagement aux populations rurales quant à l’amélioration de la qualité de leurs soins de santé.
Alpha Saliou Diallo