Comment des personnes qui se croient être des forces politiques incontestables peuvent-elles se sentir sérieusement menacées par une éventuelle nomination de celui qu’elles qualifient de néant politique ?
N’y aurait-il pas là en réalité, un dangereux et révélateur aveu de faiblesse ?
Ces questions méritent bien d’être posées au regard des élucubrations haineuses compilées dans des torchons d’articles d’écrivassiers, les délégataires du sale boulot, contre Kassory Fofana.
D’une analyse superficielle ou profonde, il s’agit ni plus ni moins d’un acharnement, d’un mépris, ou tout simplement de l’égocentrisme dans le but d’atteindre vaille que vaille ses objectifs. Un comportement qui donne une idée de ce qui peut être la démocratie sous leur présidence, une démocratie, j’en suis certain, qui ne sera réelle que dans l’imagination.
Je me permets pour la première fois de faire ce rappel de mon récent parcours politique, un rappel que j’estime utile dans le débat pour ceux qui veulent comprendre pour agir, mais pas pour les incrédules aux cœurs d’acier.
Je suis de ces millions de Guinéens qui n’étaient pas politiques avant 2010.
J’avoue également, que je fais partie aussi de ces Guinéens, dont le jugement sur Kassory Fofana a été influencé par des accusations de détournements qui ne manquent pas dans la besace de ses détracteurs.
En réalité, c’était une description caricaturée faite à dessein d’un homme qui a fait de la lutte contre la corruption, le point d’orgue de sa vie professionnelle. Dans une prochaine publication, je me ferai le devoir de rappeler ces quelques faits saillants de son combat pour une administration guinéenne épurée des prédateurs économiques.
J’ai finalement compris qu’il ne s’agit que d’une forme personnalisée de règlements de comptes de la part des personnes haineuses pour la plupart, des cadres, les victimes de la lutte anticorruption outrancièrement menée par le Président du GPT.
Se dévoilant à la face du monde, j’ai pensé qu’ils s’étaient résignés à poursuivre dans la délation, pour préparer leur mea-culpa, mais voici qu’ils apparaissent à nouveau sous une autre forme. Quand la diversion atteint son paroxysme, elle devient ridicule au mieux.
Ces impénitents prédateurs ressuscitent avec un dossier réel, mais totalement dévoyés dans le but d’atteindre leur cible pour tenter de bifurquer le chemin de la primature bien tracée pour cette cible.
Parlant de ce montage digne d’un polar hollywoodien, je rappelle cette phrase de Facinet Fofana : « Mon problème avec le rapport Hervé, c’est au niveau de la vérification. Comment un rapport destiné au Chef de l’Etat peut-il échapper à la vérification? Comment peut-on se contenter simplement de la parole de quelqu’un pour faire un rapport pour le Chef de l’Etat? Le deuxième rapport est manifestement orienté contre Kassory Fofana. Il est intitulé: “Un milliard 63 millions de Friguia”. Mais, on n’y parle que des dettes, de payement des finances. Qu’est-ce que cela a à voir avec Friguia? Il sort complètement de son mandat. De sorte que ceux qui pensaient pouvoir brouiller le débat en organisant la fuite de ce rapport, se desservent eux-mêmes. Ils ne peuvent rien prouver contre moi. Ils ne peuvent rien prouver contre Kassory ».
Je laisse à chacun de faire sa religion. En tout cas, le montage n’a pas tenu longtemps, l’édifice du mal qui en a été construit, s’est affaissé.
Ce qui est une utopie ailleurs, se confond avec les habitudes des Guinéens. Engager une croisade contre quelqu’un dont le tort est le fait d’être sincère, serviable et louable.
Kassory étant caractérisé par ses vertus, sait qu’il doit avoir les carapaces régies pour résister à ces balles hypocrites.
On inspire la peur, mais la confiance se mérite, le Président Alpha Condé est sage et sait lire entre les lignes.
Kassory suit son destin, tant pis pour ceux qui pensent que ses exploits tributaires du service rendu au propre et de sa loyauté soient rédhibitoires à leur folle ambition de succession.
Je vous exhorte à faire bon usage de ce proverbe latin : «plus la haine est injuste, plus elle est ardente » et d’en ajouter que la bave d’un crapaud ne pourra atteindre le ciel.
Amadou KABA (GPT)