Apparemment, les autorités du ministère de la justice, digèrent mal la grève déclenchée par des greffiers de Guinée, depuis le 8 juin.
Après la suspension de 5 d’entre eux par le ministre Cheick Sacko, ces autorités semblent revenir à la raison.
Elles ont appelé les greffiers grévistes, ce lundi 18 juin, à des négociations, en vue d’une solution de sortie de crise.
Toutefois, les greffiers grévistes, ne veulent d’aucune négociation avec la partie gouvernementale tant que la suspension qui frappe 5 d’entre eux, n’est pas levée.
C’est du moins ce qu’a confié à notre rédaction ce mardi, un de ces greffiers, en la personne de M. Tamba Ouendouno.
« Nous avons refusé toute négociation pour le moment parce qu’on ne peut pas aller à la table avec le statut de greffiers suspendus. Le préalable d’abord, il faut lever la suspension, point barre, parce qu’elle n’a pas été prise dans les règles de l’art. Ils nous ont dit de partir rencontrer le ministre Cheick Sacko, pour pouvoir trouver des voies et moyens pour la sortie de crise. Mais, nous ne pouvons aller avec ce statut et si nous tombons d’accord, le document qui sera fait va être signé au nom des greffiers suspendus. Ce n’est pas normale ça. Pour le moment, tout le monde reste à la maison et avec cette paralysie, on verra bien. S’ils lèvent la suspension, nous allons voir l’arrêté conjoint qui va fixer nos indemnités et primes », a déclaré ce greffier.
Aux dernières nouvelles, un recours pour abus d’autorité devrait être introduit par ces greffiers, dans la journée, auprès de la Cour suprême.
Aissata Barry