Conformément à un protocole d’accord signé il y a quelques mois entre lui et le syndicat des transporteurs, le gouvernement a ordonné mercredi, pour la énième fois, à travers un arrêté conjoint des ministres du Budget, des Transports, de la Sécurité et de la Défense Nationale, la suppression des barrages non conventionnels avec effet dit-on, immédiat. Les barrages non concernés par cette mesure sont :
- Conakry-Pamelap (barrage Km66);
- Conakry-Kindia (barrage bangouya);
- Conakry-Boké (barrage de pawa).
Selon le même acte du gouvernement, les militaires en poste au pont de KK n’ont pour mission que de protéger ces lieux stratégiques. En aucun cas, ils ne doivent ériger des barrages pour procéder à un contrôle documentaire (carte d’identité et documents de transport). Au niveau des barrages conventionnels, poursuit le gouvernement, les contrôles doivent être assurés par :
- les unités de la police pour la vérification de l’identité des passagers;
- la gendarmerie pour la vérification des documents de transport (carte grise, permis de conduire, autorisation de transport, assurance, taxe unique en cours de validité et le triangle de pré-signalisation);
- la douane pour la vérification de la conformité des marchandises par rapport à la quittance et à la facture
- les militaires assurent la protection des lieux, ne participent pas aux opérations de contrôle documentaire et doivent se mettre à distance desdites opérations.
Les ministres concernés disent qu’ils inviteront dans les meilleurs délais, la fédération nationale des transports et l’union nationale des transporteurs routiers de Guinée à un réunion de concertation sur les tarifs de transport suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Le Rescapé N04)