Trois nouveaux entrants à la Cour Constitutionnelle, prêtent serment ce samedi 14 juillet à 11 heures. La cérémonie se tient au palais Sékoutoureya.
C’est du moins ce que renseigne un communiqué de la présidence de la République, disséminé dans la presse vendredi après-midi.
Ladite cérémonie est placée sous la haute autorité du Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé, qui aura à ses côtés, le président de l’Assemblée nationale, M. Claude Kory Kondiano.
Seulement voilà, la fête pourrait être gâchée par l’absence du premier concerné par cette cérémonie de prestation, le président de la Cour Constitutionnelle, en l’occurrence.
Selon nos informations, d’abord, pour avoir été informé comme tout le monde par voie de presse, ensuite, pour ne pas éventuellement cautionner une violation de la constitution, M. Kéléfa Sall, a-t-on appris auprès d’une source digne de foi, évitera soigneusement d’être à cette cérémonie.
Le fait est que sur les trois nouveaux impétrants, M. Kéléfa Sall, en tant que président de la Cour Constitutionnelle, n’a aucune idée des deux issus des rangs de l’INIDH.
Conformément à la loi, leurs dossiers qui devaient lui être soumis pour avis de conformité aux critères d’admission au sein de la plus haute institution judiciaire du pays, l’ont sauté tout simplement, pour aller atterrir directement sur la table du Chef de l’Etat.
Ainsi, sans que les dossiers des deux futurs représentants de l’INIDH, n’aient requis l’avis de conformité du président de la cour constitutionnelle, pis, sans qu’ils n’aient été transmis par celui-ci à la présidence de la république, le Chef de l’Etat, signa le décret de confirmation des deux, ignorant royalement la procédure en la matière.
Conséquence, ne sachant point si les deux concernés répondent ou pas aux critères d’admissibilité au sein de la cour constitutionnelle, M. Kéléfa Sall, a-t-on appris, ne souhaiterait pas être mis devant une situation de fait accompli.
Une source proche de la cour constitutionnelle avec qui nous avons parlé, renseigne pourtant que le dossier du 3èm nouvel entrant, le représentant désigné par les avocats, a bien suivi la procédure prévue en la matière, avant le décret de confirmation du Chef de l’Etat.
Selon toujours nos informations, le président Kéléfa Sall, aurait confié que si les dossiers des deux représentants de l’INIDH, venaient à être non conformes, ceux-ci ne siégeraient pas au sein de la Cour constitutionnelle.
Ce qui présagerait d’un nouveau bras de fer entre Alpha Condé et lui, en plus de relations à la limite de l’exécrable déjà, entre les deux.
Dans ce mano à mano à distance, sur la route de 2020, un homme nommé Alia Diaby, semble être utilisé comme ‘’exécuter’’ de ‘’sales besognes’’, pour Alpha Condé.
Demba