La bonne version des Forces Sociales de Guinée étaient encore face à la presse ce samedi, 15 septembre 2018. A cette occasion, une déclaration de M. Abdoul Sacko et ses collègues a été rendue publique. L’organisation y évoque des crises notamment celles au Port Autonome et à la Cour constitutionnelle, les violences survenues à Mandiana et l’affaire des 21 millions de dollars.
Les Forces Sociales disent apporter leur soutien aux travailleurs du port Autonome de Conakry et invitent le gouvernement à annuler purement et simplement le contrat signé avec la société turque Abarayk. Ces acteurs de la société civile ont également exprimé leur soutien aux jeunes de Mandiana qui réclament la réalisation des promesses faites par le Chef de l’Etat, avant d’appeler le Chef de l’Etat à ne pas entériner la destitution de Kéléfa Sall.
Extrait :
Les forces sociales de Guinée:
– Invitent le président de la République en tant que garant du fonctionnement des Institutions républicaines, à ne pas cautionner cette forfaiture qui ne lui fera pas honneur ;
-Exigent qu’aucune élection remplaçant Kelefa Sall ne soit organisée au sein de la Cour Constitutionnelle;
-Prennent à témoin l’opinion nationale et internationale des menaces et risques réels d’une crise politico-institutionnelle qui pourrait engendrer des violences dans le pays;
– Demandent au peuple de Guinée, à la classe politique, aux syndicats, à la société civile, aux religieux, aux jeunes et aux femmes de se lever dès maintenant pour interrompre cette machination qui n’honore pas notre jeune démocratie;
– Rappellent qu’en 2001, la descente aux enfers du peuple de Guinée a été la conséquence de la modification de la constitution de l’époque autorisant le président Lansana Conté alors malade, à s’éterniser au pouvoir.
Aissata Barry