Des jeunes du quartier Horé-Fello, un des plus populaires de la commune urbaine de Mamou, sont résolument déterminés à fermer les portes d’une boite de nuit, se trouvant dans leur quartier.
Ils dénoncent certaines pratiques « malsaines » qui se font dans l’enceinte, et aux alentours du Metro Night-Club.
A cet effet, ces jeunes mécontents, accompagnés des sages et responsables de leur quartier, étaient en réunion avec les autorités communales ce lundi, 17 septembre 2018, dans la salle deux étoiles.
« Il y a une boite de nuit et aussi des maquis dans notre quartier, où des jeunes vont pour se souler la gueule. On a comme l’impression que le couloir de la mort qui a été démoli au centre-ville, a été ramené dans notre quartier. Donc, on ne peut pas accepter cela. On ne dit pas de détruire leurs bâtiments, mais ils vont trouver autres choses à faire… », confie Ibrahima Sidibé, membre de bureau du quartier Horé-Fello.
« Nous avons écrit des lettres pour saisir nos responsables de quartier qui, à leur tour, ont remonté vers les sages et les imams du quartier. C’est suite à cela qu’ils nous ont invités ce lundi à la commune », ajoute-t-il.
Interrogé à la sortie de cette réunion qui a duré trois heures, le secrétaire général de la commune Lanan Fanhalo Nanamou, indique : « les jeunes de Horé-Fello se sont plaint contre l’envahissement de leur quartier. Les sages ont dit qu’ils ne peuvent même plus prier convenablement, parce qu’il y a des tapages nocturnes là-bas… Nous allons remonter l’information mais aussi nos suggestions, à l’autorité de tutelle (le préfet), qui est censée prendre la décision finale ».
Cette boite de nuit, LE METRO NIGHT CLUB, a été ouverte il y a seulement une année.
Sa construction avait fait assez de bruits, entre des sages du quartier qui s’y opposaient, et le propriétaire de la boite. Malgré tout, les travaux ont quand-même continué.
Les jeunes de Horé-Fello, vont-il réussir à obtenir gain de cause ? Surtout que le propriétaire de la boite qui vit en Europe, semble être fort des documents qu’il a obtenus des autorités locales.
Affaire à suivre…
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com