A la cour constitutionnelle, l’atmosphère devient de plus en délétère et le désamour s’amplifie entre le président ‘’destitué’’ et le reste des conseillers qui composent cette institution.
Contrairement aux discours affectifs tenus en faveur d’un homme qui est présenté comme étant la victime d’un agenda caché de tripatouillage de la constitution par le pouvoir, il apparaît par contre clairement (voir document ci-dessus), que la gestion des ressources financières allouées au fonctionnement de la très haute juridiction nationale, reste la principale pomme de discorde.
D’après les documents à la disposition de votre quotidien en ligne, les conclusions de la plénière du 27 août, relatives, entre autres, à la création d’un organe de contrôle provisoire dans le but d’assurer la transparence des deniers publics alloués au fonctionnement de la cour, auraient été sciemment et unilatéralement modifiées par Kelefa Sall.
Les frondeurs largement majoritaires (8 conseillers sur 9), crient, par conséquent, à une trahison de la part de leur président.
Alors, la question bête que se posent beaucoup d’observateurs, est de savoir les raisons du niet catégorique de Kelefa Sall, à permettre la mise en place de cet organe de gestion, voulu par le reste des conseillers ?
Ci-dessus les documents de la plénière et la lettre du président de la cour constitutionnelle, qui est contraire aux conclusions de cette plénière.
Sadikou