Comme, on aime le dire ‘’l’habitude est une seconde nature’’, durant chaque mois saint de Ramadan en Guinée, les jeunes filles observent un comportement responsable en s’éloignant de tout vice. Une fois la fin de Ramadan, le phénomène de la prostitution reprend son cours normal comme ça se passe maintenant dans notre pays.
Pour s’enquérir de réalités, il vous suffit de faire une promenade nocturne dans les maquis, les maisons closes et autres boites de nuit pour voir combien de fois, nos jeunes filles marchandent leurs corps à vil prix.
Nombreuses sont les jeunes filles et les
jeunes femmes qui se livrent cette pratique totalement à l’encontre de toute morale et des principes de la religion musulmane. Le plus généralement du monde, l’ampleur que prend le phénomène est due à la course au gain facile nourrie par une pauvreté extrême qui frappe la plupart des populations.
Les boîtes de nuit, les maquis ou parfois même
aux abords des grands carrefours de la place constituent les lieux de
prédilection de ces filles de joie dans des tenues plus qu’indécentes.
« Dès le crépuscule, ces femmes et jeunes filles prennent leurs sacs sous l’œil indifférent des parents malmenés par un misère qui ne dit pas son nom. D’ailleurs, dans la plupart des cas, ce sont les parents eux-mêmes qui incitent ces filles à aller chercher la dépense quotidienne » nous a confié
Abdoulaye Keita résidant à Boussoura Port
Dans la majorité des cas ajoute t-il, ces filles abandonnent les écoles et les métiers pour se transformer en travailleuses de sexe, afin de faire face à des besoins exclusifs. Ce qui les amène à s’exposer aujourd’hui, à travers leurs habillements extravagants et bizarres qui mettent à nu la prééminence de leur corps. Une manière pour elles d’attirer les clients.
L’on peut également remarquer dans certains coins fréquentés de la capitale la consommation abusive d’alcool par certaines filles ou jeunes femmes. Ce qui conduit en grande partie ces filles à la prostitution.
Donc, il est temps pour les familles et les autorités du pays de prendre leur responsabilité afin de juguler ces pratiques qui n’honorent pas le pays.
A Soumah