Les journées de réflexion lancées, mercredi, en vue d’une meilleure professionnalisation de la presse, ont pris fin ce vendredi 3 décembre, au chapiteau du palais du peuple de Conakry.
Durant ces journées, les grandes problématiques de l’exercice du métier de journaliste en Guinée, ont été passées en revue avec à la clef, des échanges de taille avec des journalistes qui restent des modèles de l’exercice de ce métier en Guinée.
À la cérémonie de clôture, les organisateurs représentés par le Directeur général du Centre de formation et de perfectionnement en techniques de l’information et de la communication (initiateur du projet), Abdoulaye Djibril Diallo s’est dit satisfait des conclusions de ces journées et a apprécié le climat dans lequel elles se sont déroulées.
Cette cérémonie de clôture, était placée sous l’égide du président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo.
Prenant la parole à son tour, celui-ci a promis de transmettre à qui de droit, les recommandations sorties de ces journées et a assuré de sa volonté d’œuvrer pour leur mise en œuvre.
Des recommandations formulées à l’intention des autorités, pour un meilleur exercice du métier de journaliste ce, en fonction des thématiques développées durant les trois jours.
Ci-dessous, recommandations :
– l’organisation de sessions de formation des formateurs qui auront la mission de rappeler, de façon continuelle, les principes de collecte, de traitement et de diffusion de l’information aux journalistes ;
– appuyer les médias dans la lutte pour la promulgation et la publication de la Loi organique portant sur le droit d’accès à l’information publique ;
– l’organisation des sessions de formation mixtes entre les journalistes et les agents de maintien d’ordre, pour une meilleure collaboration, notamment lors des couvertures médiatiques des manifestations ;
– permettre aux hommes de médias d’avoir un accès libre et équitable aux évènements d’intérêt national et aux sources d’information ;
– la promotion de l’usage des langues nationales dans la communication médiatique ;
– la différenciation des formats d’approche journalistique (conférence de presse, point de presse et communiqué de presse) ;
– le privilège sur ce qui unit de ce qui divise.
Le choix des intervenants au nom des institutions ;
– la garantie d’une meilleure communication institutionnelle par l’implication des médias ;
– la mise en place, la documentation et la conservation d’une bibliothèque ou médiathèque nationale de football ;- mise en place au sein de la Haute Autorité de la Communication, d’une section uniquement chargée d’écouter et de réguler les reportages sportifs ;
– la synergie d’action entre le département de l’Information et de la Communication et la fédération guinéenne de football.
– l’ouverture d’une campagne de sensibilisation au sein des sections sportives ;
– la création des filières sportives dans les établissements d’enseignement supérieur ;
– la transmission de savoir entre les nouvelles et anciennes générations de journalistes sportifs ;
– créer des programmes dans les différents médias pour les anciennes gloires ;
– la prise en compte du genre dans le domaine ;
– la connaissance de la loi sur la liberté de la presse en Guinée ;
– la connaissance des notions de liberté et de responsabilité pour partager au plus grand nombre de journalistes, notamment les reporters ;
– la réglementation de contrat entre les patrons des médias et les employés ;
– la revue à la baisse, de la somme prévue comme amende infligée aux journalistes en infraction par voie de presse ;
– définition du délai de détention provisoire des journalistes ;
– l’organisation des états généraux de la presse ;
– le réveil de l’OGUIDEM ;
– la mise en place d’un conseil de discipline ;
– l’obligation pour les tribunaux à ne juger les journalistes que sur la base de la loi L002 ;
– la révision du texte en vue d’annuler complètement la détention (Qu’elle soit préventive ou sur décision du tribunal) ;
MohamedNana Bangoura