L’insécurité bat son plein dans la ville de Conakry, il n’y a pas un
jour qui passe sans qu’on enregistre d’assassinats et autres formes de
criminalité. Après le meurtre de Mohamed Gheussein du Ministère des
finances, le commissaire centrale de Sonfonia a été froidement abattu dimanche dernier par des inconnus.
Ce mardi 03 décembre 2013, sur les ondes d’une radio locale, le porte parole de la police Nationale, le commissaire Mohamed Kassé a donner des explications sur les circonstances dans lesquelles le commissaire Pascal Bangoura a trouvé la mort. « Il quittait le lac de Sonfonia pour rejoindre son service, a mis chemin au niveau de l’université, de Sonfonia les bandits ont fait irruption et ont tiré sur lui. Il est mort sur
place», raconte le commissaire Kassé.
Pour l’heure, les enquêtes sont en cours pour démanteler les auteurs
de ce drame crapuleux dit-il, avant d’ajouter que ces assassinats ciblés se passent à nos jours sous le regard impuissant des services de sécurité.
Pour expliquer donc cette montée fracassante de la criminalité dans le pays, le porte parole de la police nationale dissimile l’incapacité des forces de l’ordre à lutter contre ce phénomène. Par conséquent, il a mis l’accent sur l’insuffisance de l’effectif des forces de sécurité, le manque de formation et de moyens logistiques.
Il a ensuite indiqué que le gouvernent avait recruté récemment 4.015
agents qui doivent suivre d’abord la formation commune de base avant
d’être opérationnelles sur le terrain. Selon lui, 6.000 agents titulaires
doivent aussi suivre une formation de remise à niveau pour contribuer à endiguer ce fléau qui continu de semer la terreur à Conakry et à l’intérieur du pays. .
Pour rappel, le Ministre de la Sécurité, Mandifing Diané est monté au
créneau le veek-end dernier pour invité les commissaires centraux, les commandants d’unités d’intervention et les commissaires régionaux de revoir les dispositifs sécuritaire misent en place afin d’aller en guerre contre ces malfrats qui
n’arrêtent pas de semer la psychose au sein de la population.
A. Soumah