L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International (TI) pour l’année 2013 classe la Guinée au rang de 150/175, avec une moyenne de 24/100. Ce qui fait que la Guinée reste toujours dans la catégorie des pays « Très corrompus ». Elle occupe la 25ème place dans le monde, 11ème en Afrique et 2ème en Afrique de l’Ouest. C’est l’Association Guinéenne pour la Transparence (AGT) qui
s’est livré à cet exercice ce mardi 3 décembre 2013 à la maison de la presse de Coléah.
Dans sa présentation, Mamadou Taran Diallo, président de l’AGT note sur le plan interne une légère amélioration du classement de la Guinée dans l’IPC 2013 par rapport à 2012. Il faut rappeler qu’en 2012, la Guinée était à 154/175 soit 21ème dans le monde, 8ème en Afrique et 1ère en Afrique de l’ouest.
Dans une déclaration, cette association par la voix de son président a demandé au président de la République de faire respecter l’article 36 de la constitution qui stipule : « Après la cérémonie d’investiture et à la fin de son mandat, dans un délai de quarante huit heures (48h), le président de la République remet solennellement au président de la cour constitutionnelle la déclaration écrite sur l’honneur de ses biens ». De doter le ministère de la justice, les corps de contrôle, de moyens techniques et financiers conséquents et de garantir leur autonomie et leur indépendance. Il a également invité le gouvernement à l’élaboration et à l’adoption des textes d’application du code des marchés publics et tant d’autres recommandations que cette association a formulées afin de lutter contre la corruption en Guinée.
Adama Hawa Diallo