La cacophonie est à son comble entre l’opposition républicaine et le ministre de l’Administration du Territoire, président du dernier cadre de dialogue suite à la présentation par ce dernier au parlement, d’un projet de code électoral révisé, ne prenant pas en compte selon Aboubacar Sylla, le contenu de l’accord politique du 12 octobre.
Joint au téléphone par notre rédaction sur ce sujet, François Bourouno, le porte-parole du PEDN de Lansana Kouyaté, dit qu’il fallait s’attendre à de tels agissements et que ce n’est qu’un début. «Tout cela est symptomatique de la nature de l’accord qu’ils ont signé. Et nous avions averti ! Les discussions de cette année ne devraient en aucun cas aboutir sur la signature d’un nouvel accord, mais plutôt sur la définition des modalités claires qui engageraient les institutions concernées à l’application effective des points de l’accord de 2015 qui n’étaient pas appliqués. Mais on est allé accumuler des accords en signant ce nouvel accord sans comprendre ni savoir réellement ce que les gens veulent.
Aujourd’hui cette cacophonie créée autour du code électoral, il fallait s’y attendre et ça ne fait que commencer. Il y aura beaucoup de documents et d’actes erronés. Tout cela pour gagner du temps», a laissé entendre le chargé de communication du parti de l’Espoir pour le Développement National.
Mamadou Sagnane