L’audition des nouveaux membres du SLECG par des Officiers de Police Judiciaire (OPJ) suite à la plainte déposée contre eux par Sy Savané et Louis M’bemba Soumah se poursuit à Conakry.
Hier encore, c’est Aboubacar Soumah, le nouveau patron du SLECG accompagné de son avocat qui était de nouveau passé devant l’équipe de Balla Samoura à l’effet d’être entendu dans le cadre de la phase préliminaire des enquêtes.
« C’est la troisième journée aujourd’hui que nous répondons à cette convocation. La première journée, c’était mon audition, la deuxième celle de mon adjoint et la troisième journée aujourd’hui, c’était pour le dépôt des documents juridiques régissant le fonctionnement de notre organisation syndicale, donc c’est ce qui a été fait. Aujourd’hui, nous avons laissé ces documents à leur niveau, ils vont les étudier jusqu’à ce mardi, ainsi, nous serons appelés ce mardi pour que les deux soient confrontés, c’est à dire notre camp et celui de Sy Savané », a expliqué Aboubacar Soumah à sa sortie d’audience.
Mais déjà, le nouveau secrétaire général du SLECG estime que c’est une simple invention pour ternir l’image de leur mouvement et entamer leurs actions.
« C’est un dossier vide monté de toutes pièces pour saper notre mouvement, parce que vraiment, ils n’ont plus d’arguments, ils ne sont pas avec la base, ils l’ont dit, ils l’ont exprimé, qu’ils n’ont pas besoin de se référer à la base, alors la base a démontré encore une fois de plus qu’elle n’est pas avec eux et qu’elle est avec la nouvelle équipe qui vient d’être mise en place », a dénoncé le nouveau patron du SLECG.
Abordant par ailleurs les sorties fracassantes de Louis M’bemba Soumah contre sa personne, Aboubacar Soumah dit qu’il n’est pas en pleine possession de ses facultés mentales.
« Louis Mbemba Soumah est un vieux, je ne lui réponds plus parce qu’on dirait que c’est un débile mental puisqu’il ne réfléchit plus, il ne sait plus réfléchir, sinon, il ne se serait pas exprimé de la sorte, il n’aurait pas pris cette décision à notre encontre. Il sait ce que nous avions fait ensemble, il sait quelle est ma probité, il sait quel est mon engagement, ce n’est pas aujourd’hui qu’on est ensemble, je suis étonné qu’il tienne de tels propos et jusqu’à demander à ce que le gouvernement m’arrête, c’est le comble », réagit-il.
L’on se demande jusqu’où iront ces escalades verbales entre les deux camarades d’hier.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana