Déclenchée par le très controversé Aboubacar Soumah, secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), il y a une semaine, la grève des enseignants est toujours observée dans la ville de Fria.
Au lycée Amilcar Cabral par exemple, les salles de classe restent désertes même si la plupart des professeurs continuent de répondre présents. Au complexe collège-lycée Josip Broz Tito réputé être le plus grand de la commune urbaine, même son de cloche, quelques salles de les élèves sont parsemés dans quelques salles de classe tandis que la majorité des classes sont vides ce début de semaine.
Au niveau de l’élémentaire, là aussi, le constat est patent. De l’école primaire Sabèndè en passant par Mahatma Gandhi ou encore, l’école de la cité fonctionnaire, les salles sont quasiment vides, symbole d’un constat qui se généralise jusque dans les écoles privées que nous avons pu sillonner ce lundi matin.
Visiblement solidaires avec leurs pairs de la capitale et des autres villes du pays, les enseignants grévistes locaux sous la coupole du SLECG, revendiquent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Abdoulaye GV, de Fria, pour mosaiqueguinee.com