Le ministre des Travaux Publics, président du comité de gestion du programme d’urgence de l’assainissement de la ville de Conakry, a dévoilé la semaine dernière la nouvelle politique du gouvernement pour régler le problème d’insalubrité dans la capitale. L’élargissement de la décharge de Dar-es-salam, l’achat d’équipements, le recrutement d’un opérateur professionnel et l’ouverture d’une nouvelle décharge en sont les activités phares dont certaines sont en cours.
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Nous, notre rôle ce n’est pas l’assainissement. Notre rôle c’est le curage des caniveaux. J’ai expliqué tantôt quelle était la raison pour laquelle on nous a confié la présidence de ce programme d’urgence. Mais l’Agence Nationale de la Salubrité Publique est en train de travailler avec tous nos partenaires sur les reformes structurelles qu’il faut pour l’assainissement de la ville de Conakry.
Il y a un financement que nous avons obtenu de la Banque Islamique de Développement pour non seulement l’amélioration de la décharge actuelle mais aussi pour recevoir encore les déchets qui vont être envoyés là-bas et 16 autres millions pour l’achat d’équipements pour l’opérateur professionnel qui va être recruté dont les appels d’offres ont déjà été préparés par l’administration du territoire.
Il y a aussi l’accompagnement de l’Union européenne pour la construction de la nouvelle décharge derrière Khorira. Donc les travaux sont en cours, et j’ose croire que d’ici la fin de l’année, les mécanismes que je viens de décrire pourront se mettre en place et nous aurons une solution plus pérenne pour l’assainissement de la ville de Conakry.
C’est la construction de décharge derrière Khorira, une nouvelle décharge qui va coûter presque trente millions d’euros, l’amélioration de la décharge actuelle pour pouvoir recevoir les déchets pour le temps de la construction de l’autre, et troisièmement, l’achat d’équipements pour l’opérateur professionnel qui va être recruté pour le transfert des déchets.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N04)