La crise devient béante et irrémédiable à la cour constitutionnelle.
Les huit conseillers ne décolèrent point, ils comptent aller au bout de leurs réclamations, c’est-à-dire s’offrir la tête de leur président, Kelefa Sall.
Convoqués à une réunion le mardi 10 septembre par celui-ci, certainement dans le but de calmer les ardeurs, au regard de la contestation qui prend de l’envergure, ces frondeurs majoritaires ont tous décidé de se faire désirer.
Ils ont alors boudé la rencontre et se disent déterminés à faire partir le Président « encombrant », a confié à notre rédaction, un des conseillers contestataires.
Reste à savoir jusqu’où les frondeurs peuvent aller, et quels peuvent-être leurs arguments juridiques car les juristes sont partagés sur le bien-fondé de leurs actions.
ML Cissé