La première édition du festival international de la critique cinématographique de Guinée a démarré mercredi, 10 octobre 2018 au musée national de Sandervalia.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre initiée par l’Association Guinéenne des Critiques de Cinéma a été présidée par le conseiller culturel du ministre en charge de la Culture. Pour cette première édition, le festival sera essentiellement marqué par des panels de « haut niveau » pour stimuler le développement de la culture guinéenne.
Dans son discours, Fatoumata Sagnane, présidente de l’AGCC, a lancé une invite au gouvernement guinéen et aux artistes du pays.
«Nous invitons notre gouvernement à mettre à la disposition de notre ministère de tutelle, beaucoup plus de moyens afin que les bailleurs croient en nous et puissent nous accompagner dans nos entreprises culturelles et cinématographiques.
J’invite les artistes de Guinée à devenir une force de proposition, à bien se structurer, à travailler sur le long terme et à se prendre au sérieux pour que les autres nous prennent au sérieux》, a lancé madame Condé, Fatou Sagnane.
La directrice de l’Office national de cinéma de Guinée (ONACIG) qui a pris part à cette ouverture, n’a pas caché sa satisfaction pour la tenue de ce festival, premier du genre en Guinée.
«Je suis très heureuse parce qu’un festival de critique de cinéma, ce n’est pas donné à tout le monde. La critique de cinéma même, c’est pour vraiment améliorer nos productions. Un festival de critique de cinéma pour nos productions, ça veut dire que tout simplement pour la qualité», a déclaré Mariama Camara, qui a par ailleurs demandé au gouvernement guinéen, aux mécènes et aux sponsors de soutenir le cinéma guinéen.
Bandian Traoré, le conseiller culturel du ministère en charge de la culture qui a procédé à l’ouverture du festival, a conseillé aux cinéastes de relever le défi de la culture guinéenne qui bat de l’aile.
《La Guinée a occupé toutes les scènes du monde en termes de production cinématographique et dans toute la qualité requise. Aujourd’hui, force est de reconnaître que le cinéma bat de l’aile. Le défi est très grand, il faut le relever », a-t-il conseillé.
A noter ce rendez-vous culturel placé sous l’appellation « Conakry film festival » prendra fin le 15 octobre.
Mamadou Sagnane