Depuis 2012, l’humanité célèbre chaque 11 octobre, la journée internationale de la jeune fille. La ville de Fria a abrité mercredi, une cérémonie organisée à cet effet.
C’est par un carnaval de plaidoyer que cette célébration a démarré ce jeudi matin. Placé sous le thème « Avec elle, encourager l’insertion et la qualification professionnelle des filles « , le carnaval est parti du carrefour Sangaraya à la préfecture de Fria où un document de plaidoyer sur le mariage forcé a été remis aux autorités préfectorales de Fria.
Organisé par la synergie d’actions des organisations de la société civile (CAPF , ADDFF, CJFLG , APAC) avec l’appui de Child Fund, cette initiative vise à interpeller la responsabilité des pouvoirs publics face aux droits des jeunes filles et les nombreuses violences dont elles sont fréquemment sujettes à Fria et partout dans le pays.
« Ce jour est l’occasion pour nous activistes de la société civile de rappeler les droits de la jeune fille et amener les autorités locales à réagir contre les multiples abus dont elle souffre. D’où le bien-fondé de ce carnaval qui a mobilisé du monde ce matin. Nous avons pour matérialiser tout cela, remis à madame le préfet de Fria, un document de plaidoyer sur le mariage forcé. Une manière d’interpeller les autorités locales face à leurs responsabilités« , a expliqué Madame Guèye Djenabou Batco Diallo, présidente de l’association de défense des droits des filles et femmes de Fria.
Cette célébration durera trois jours. Ce vendredi 12 octobre sera consacré à la formation de 30 jeunes filles âgées de 11 à 15 ans sur la thématique » Mieux comprendre l’adolescence » à la bibliothèque préfectorale de Fria. Le samedi 13 octobre, un panel aura lieu au centre d’autonomisation et de promotion des filles et femmes de Fria.
De Fria, Abdoulay GV