C’est sous le thème «Leade Like A girl (diriger comme une fille)», qu’à l’instar des autres pays du monde, la journée internationale des droits des jeunes filles a été célébrée ce jeudi 11 octobre 2018 à Conakry. C’est une initiative de l’organisation Girl2 leader en Guinée.
Pour l’ambassadrice de l’organisation Girl2 leader en Guinée, l’ex-ministre Domani Doré, les jeunes filles doivent apprendre qu’être une femme, c’est appartenir à un peuple, un peuple qui appartient à un monde, qui a plus de défis à relever que d’autres. Savoir que la cause de la jeune fille est non seulement nationale, mais aussi mondiale.
«C’est à ce titre que la présidente de la République de Malte a estimé qu’au sein des Womens Polical leaders, il fallait créer un mouvement mondial qui aurait pour but d’encourager les filles et les femmes à la politique pour la simple raison qu’on ne fait pas la politique pour amuser la galerie, mais pour défendre un idéal, des idées, les traduire et les matérialiser afin de rendre le monde un peu plus meilleur qu’il ne l’est», a déclaré Dame Domani Doré.
Présente à cette cérémonie au nom du gouvernement, la secrétaire générale du ministère e l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a mentionné qu’à son avis, le combat pour l’épanouissement de la jeune fille est naturel.
« Et lorsque nous disons qu’on a besoin de braves femmes dans ce monde ou en Guinée, il faut d’abord qu’il y ait des jeunes filles qui soient accompagnées, éduquées, aimées pour que nous puissions avoir de braves femmes. Et ce combat, nous devons le mener tous, ce n’est pas un combat individuel, pas un combat du gouvernement ou un combat des ONG. C’est même le combat de tout être humain pour que nous puissions nous assurer que la frange la plus importante de notre population, (la frange féminine et surtout des jeunes filles), puisse avoir les droits qu’elle mérite. Etre éduquer, aller à l’école, le droit d’être épanouies et ne pas être confrontées aux différents maux tels que les mariages précoces, les violes que subisse ces jeunes filles, l’excision…. Il est important, primordial que nous puissions nous battre contre ces maux. Ça fait des années que nous parlons, que maintenant ça ne soit plus des plaidoyers mais une réalité sur le terrain», a plaidé Zeinab Camara.
A ajouter que les filles présentent à cette célébration, ont pu suivre en direct l’initiatrice du programme Girl 2 leader, Marie-Louise Coleiro Preca, présidente de la République de Malte, s’adressessant à la couche féminine.
Al Hassan Djigué